Repas de la fête des pères : papa et la cuisine

Hier comme vous le savez tous, c’était la fête des pères. C’était une très belle occasion pour moi de concocter quelques plats vegans pour mes parents et continuer à les mettre au même « régime »  alimentaire que moi. J’ai de la chance, j’ai des parents qui sont assez ouverts d’esprit, et malgré le fait qu’ils ne sont pas vegans ni végétariens, je constate des petits changements dans leurs habitudes.

Mon père, comparé à ma maman,  n’est pas du tout cuisinier. Il aime manger certes, mais c’est très rarement que je l’ai vu aux fourneaux. On pourrait penser : l’homme à table et la femme en cuisine. Non, non ! Loin de là cette idée ! Mon père  en plus de n’être absolument pas passionné par le sujet, est juste une véritable « quiche » en cuisine. Je me souviens par exemple (en parlant de quiche) de cette quiche lorraine que l’on avait préparé lorsque j’étais petite avec lui et ma soeur alors que ma maman était malade. On voulait lui faire plaisir mais impossible de cuire cette fichue quiche. Le dessus cuisait mais pas le dessous ni l’intérieur, alors on l’a retourné, on l’a découpé, on l’a reretourné…c’était du grand art.  Son deuxième essai n’était pas non plus glorieux étant donné qu’il l’avait faite avec de la pâte sablée…immangeable! Et je ne vous parle même pas de la fois où nous avions ramassé des marrons avec lui et que nous les avions mis au four. Résultat : minis explosions dans le four et aspirateur pour tout nettoyer ! Mais qu’est ce qu’on a rit ce jour là (sauf maman qui était beaucoup moins ravie). Le truc c’est que c’était bel et bien des marrons et non des châtaignes. J’arrête d’être mauvaise langue car aujourd’hui, en plus d’être devenu le roi de la quiche lorraine, il sait faire cuire des pâtes, cuire des légumes à la vapeur et maitrise la tarte à la tomate ! Mon papa, c’est le plus fort !

Bref, heureusement, mon père a beaucoup d’autres qualités. C’est une personne très douée pour les langues, très forte mentalement, très droite, très généreuse et toujours prête à rendre service. Il va toujours jusqu’aux bouts de ses idées, il est très persévérant et n’abandonne jamais. Grâce à lui (et à maman biensûr) j’ai pu apprendre les rudiments du pilotage, j’ai pu voyager dans de nombreux pays et m’ouvrir à toutes sortes de cultures, j’ai pu faire de la musique, grandir dans un environnement agréable avec un joli jardin, voir pleins de films au cinéma, j’ai pu partir vivre en irlande, vivre mes passions mais surtout, je crois que j’ai hérité de sa force mentale. J’ai beaucoup de chance de l’avoir dans ma vie et je sais qu’il sera toujours là pour moi quoi qu’il arrive.

Je m’égare, je m’égare. Parlons cuisine. Voici donc le repas que j’ai préparé durant toute la matinée pour mon cher papa. Au Menu:

– Des brochettes de tofu marinées au basilic pruneaux et abricots

– Une Salade d’épinards, haricots blancs et verts, poivrons, betteraves, oignon rouge et patates douces, le tout agrémenté d’une vinaigrette a l’huile d’olive et sirop d’agave

– Un clafoutis abricot, amande et lavande du jardin

Je suis ravie de ce repas. Déjà parce qu’il a plu à mes parents et surtout à mon père, mais aussi parce que c’était mon premier vrai clafoutis vegan et que je suis extrêmement contente du résultat. La salade quant-à elle était vraiment délicieuse. Je me suis inspirée d’un  plat que j’ai mangé dans la gare de Londres en attendant mon train la semaine dernière. Les brochettes étaient bonnes aussi, sauf que je me suis trompée de bouton sur le four et qu’elles étaient un chouïa trop cuites. Je posterais biensûr les recettes dans les prochains jours pour que vous puissiez les reproduire !